Les chansons d'Emile Schmitt

 Un bout de route: la nouvelle chanson d'Emile Schmitt          

Blida, douce Blida

 

Mes parents, mes ancêtres

 

Là-bas, BLIDA, ville des roses

Paroles-musique-interprétées
Emile Schmitt

 

Un petit matin blême
Devant un café crème
Je pense à mes années d'hier
II fait froid et le ciel

Aux couleurs de l'hiver

A gardé pour lui le soleil.

 

Je ne sais pas pourquoi
II me revient parfois
Des flots de parfum d'autrefois
Les odeurs de cumin
L'oranger du jardin
Le miel et les fleurs de jasmin

 

Là-bas blottie aux pieds de ses montagnes,
Où les sapins et les cèdres géants
S'élancent au ciel comme mâts de cocagnes

Comme pour mieux jouer avec le vent,

 

Blida, je pense à toi, ville des roses,
Berceau joyeux de mes jeunes années,
Je n'oublierai jamais ces milles choses,
Parmi les oliviers du Bois Sacré


Je n'oublierai jamais
Les rues de mon quartier

La montagne de Mimiche

Les cornets de pois-chiches

 

La marche du bélier
Les jours de défilés
Le vol des martinets
Dans le bleu de l'été.

 

Les œufs de vers à soie
Qu'on élevait chez soi

Dans les boîtes à chaussures
Au prés des confitures

 

J'ai de l'eau dans les yeux
En évoquant les jeux

Dans l'oued desséché, l'été
La place d'armes gardée
Par les moineaux massés
Dans les platanes alignés

 

D e l'huile sur les mains
Des beignets du matin

Ach'tés au boulanger du coin

Le marché musulman
Les soirs de ramadan
Les tamtams, les you-you stridents

 

Là-bas blottie aux pieds de ses montagnes,
Où les sapins et les cèdres géants
S'élancent au ciel comme mâts de cocagnes

Comme pour mieux jouer avec le vent,

 

Blida, je pense à toi, ville des roses,
Berceau joyeux de mes jeunes années,

Je n'oublierai jamais ces milles choses,
Parmi les oliviers du Bois Sacré


Je me revois courant
Dans les prés dans les champs
Soulevant par milliers

Des nuées de criquets

 

Les vents de sirocco
Les noyaux d'abricots

Gagnés sous le préau
Comme autant de cadeaux

 

Il me plait de rêver
Qu'un jour je referai

Les chemins les sentiers

Que j'ai abandonnés

 

Un jour je reviendrai
Là où j'ai tant rêvé

Retrouver ce pays

Qui se nomme Algérie.

 

 

hummm  hummmmm  hummmmmm

 

Savigné l'Evèque - Novembre 2004