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                 LE 
                JARDIN BIZOT  :  son histoire  La 
            fontaine Sauvaget  Les 
                cartes postales du 
                Jardin Bizot Rappel: 
                 Le 
                jardin Bizot a été créé en 1867 par la Municipalité dirigée 
                par M Borély La Sapie et cela sur un terrain militaire qui n'appartenait 
                pas à la ville.  (le jardin d'essais à Alger et certains jardins en Algérie dont le jardin Bizot  faisaient parti d'un programme gouvernemental qui obligeait certaines grosses municipalité à créer des jardins où elles devaient planter certaines espéces , faire des essais et  servir de références pour les colons . Le jardin Bizot en faisait parti) . Une 
                loi de 1890 autorise l'armée à vendre ses terrains. Le Jardin 
                Bizot est donc à vendre.  Les 
                élections municipales du 6 mai 1900 reconduisent la liste de 
                M Mauguin mais à la suite d'accusations de fraude électorale, 
                ces élections sont annulées le 24 juillet 1901.  C'est 
                alors la liste d'opposition de A. Le Goff qui lui succède. On 
                comprend mieux les attaques dirigées contre la municipalité 
                par le journal LE TELL dont le propriétaire est M. Mauguin.  
 Bassin après 1896   Tous 
                les articles qui suivent sont extraits du journal le TELL de 
                1902 Le 
                Tell N°4057 Le Génie
militaire s'amuse à jouer en ce moment à la Municipalité blidéenne un de ces
tours qui démolissent rapidement l'équilibre budgétaire d'une ville surtout
lorsque les intérêts de celle-ci sont placés dans les mains de financiers aussi
experts que ceux que nous avons le bonheur de posséder ! Sans crier gare,
le Génie militaire met la Ville en demeure d'avoir à lui payer le jardin Bizot
: l'addition se monte à 38,000 francs. Vous pensez si ce pavé, lancé dans la
mare municipale, a jeté la consternation parmi nos édiles. Il est
incontestable que ce terrain appartenait au Génie Militaire quand en 1867,
après le tremblement de terre, M. Borely la Sapie, alors Maire de Blida, pour
procurer du travail aux « mesquines » décimés par la famine, entreprit la
création de cette riante oasis de verdure, il est certain qu'à cette époque,
cet emplacement ne valait pas trente huit mille francs et nous n'hésitons pas,
dans ces conditions à trouver exagérées les prétentions du Génie Militaire. Notre inimitié
pour la Municipalité actuelle ne saurait nous faire perdre de vue que nous
devons, ayant tout, défendre les intérêts de Blida, et c'est pourquoi nous
estimons qu'il serait désastreux pour les finances communales, de verser au
Génie les 38.000 francs qu'il réclame. D'ailleurs, ce jardin a également  profité à la population militaire, avec
laquelle toutes les Municipalités qui se sont succédées à Blida ont toujours
entretenu les meilleures relations et fait tout ce qui leur était possible pour
satisfaire ses désirs. Nous n'en voulons pour preuve que l'autorisation donnée
aux Officiers, par l'ancienne Municipalité, d'installer un jeu de tennis au
Jardin des Oliviers.  Le Génie Militaire
serait donc mal venu d'imposer aujourd'hui des conditions, draconiennes et
d'exiger une somme aussi élevée pour le paiement d'un terrain dont la valeur,
jadis presque nulle, s'est surtout accrue depuis qu'il n'est plus en sa
possession.  Le 
                Tell N°4058 Dans notre dernier numéro, nous avons consacré un article à la
question du Jardin Bizot, dont le terrain appartient au Génie Militaire. La
Ville le lui louait jusqu'ici moyennant un loyer annuel de cinq francs. Noua
apprenons que le Génie Militaire vient de signifier à la Municipalité que cette
location prendrait fin à partir du premier Octobre prochain. Si à cette date,
la Ville n'a pas résolu la question d'achat, le Jardin Bizot sera mis en vente
aux enchères publiques, ainsi que le moulin de la Manutention Militaire, la
caserne Comman, et le terrain vague situé en face la Remonte, plus connu sous
le nom de « Place de la Juive ». Si aucun acquéreur de l'ensemble ne se présentait, le terrain du
Jardin Bizot serait morcelé et vendu par lots, comme terrain à bâtir. La
nouvelle de cette décision ne fera 
                qu'augmenter parmi la population blidéenne l'émotion considérable qu'a
produite l'annonce de la disparition probable de cette riante oasis de verdure,
qui fait l'admiration de tous nos visiteurs. Espérons que la Municipalité ne laissera pas commettre un pareil
acte de vandalisme, et qu'elle saura conserver à la Ville des Roses son plus
beau joyau.   Le 
                Tell N°4065 Au sujet  du Jardin Bizot La magnifique Kermesse organisée dimanche au Jardin Bizot, est la
dernière fête de charité donnée dans cette délicieuse oasis de verdure, dont la
Municipalité, d'une incapacité et d'une impuissance notoires, ne peut empêcher
la disparition. En effet, le 1ier 
                Octobre, Blida sera pour jamais privée de cet incomparable jardin qui
est l'orgueil de notre ville et qui fait l'admiration de tous les touristes. Dans un précédent article, nous avons déjà traité cette question ;
donnons aujourd'hui quelques détails complémentaires. Le Jardin Bizot a été créé en 1867, par M. Borély-la-Sapie, Maire
du Blida, sur un terrain vague appartenant au Génie. Une loi votée par les Chambres en 1890, ordonne de remettre aux
Domaines, chargés de les vendre aux enchères publiques, tous les terrains
militaires qui n'ont plus aucune utilité pour les services de l'Armée. C'est le
cas du terrain du Jardin Bizot. Le Génie ayant besoin d'argent pour construire
des casernements dans l'Extrême-Sud — sans doute pour y loger plus tard les
troupes de Blida — a résolu de mettre en vente le terrain du Jardin Bizot, le
fort Mimich, le moulin de la manutention, les baraquements de la caserne
Comman, la placé située devant la Remonte, etc. On voit qu'il veut faire argent
de tout. Aujourd'hui, c'est chose décidée : les pièces viennent d'arriver,
approuvées et signées, du Ministère de la Guerre. La remise de tous ces
terrains et immeubles a été faite an service des Domaines qui, d'ici peu, fera
publier les avis d'adjudication. Donc, dans quatre mois la vente du Jardin Bizot aura lieu —
nouveau résultat du bienheureux régime de Blida-Libre ! MM. les Conseillers extra-purs qui savent plutôt organiser des
manifestations tumultueuses contre leurs adversaires qu'administrer les
intérêts qu'ils ont entre les mains, se demandent comment ils pourront bien
éviter ce coup funeste.  Ils espèrent
empêcher cette vente, sachant très bien que le jour où les Blidéens n'auront
plus leur jardin favori, ils balaieront dans leur colère toutes ces nullités
prétentieuses qui mènent Blida à la ruine et les chasseront de la Mairie où,
pour le bonheur de chacun ; ils n’auraient jamais dû s’installer. La Municipalité, veut entrer en lutte ouverte avec le Génie,
-lutte du pot de terre contre le pot de fer-. M. le Premier Adjoint Bérard,
habile statègiste, vient de pondre à ce sujet un long et fastidieux rapport
qu’il veut adresser à M. le Directeur des Domaines, au Général Commandant la
division, à ses officiers d’ordonance etc., etc ; il veut en inonder les
Délégations Financières, la Chambre et le Sénat. A quoi bon ? D’ailleurs, pourquoi le Conseil Municipal,
informé de plus de quatre mois des intentions du Génie, n’a-t-il pas encore
pris une délibération pour tacher de sauver ce beau jardin ? Cette
manifestation d’une assemblée communale, aussi importante que celle de notre
ville, aurait eu une autre portée que le factum prétention de Solennel-Rasoir. M.Bérard veut faire empêcher cette vente ! Nous ne
connaissions pas encore aucune puissance au monde capable d’empêcher
l’exécution d’une loi. M.Bérard ignore sans doute qu’en 1898, le Génie  fit vendre à l’encan à Bel-Abbès, malgré les
protestations de la Municipalité de cette ville, une place publique, sur
laquelle s’élève aujourd’hui de magnifiques maisons de rapport. C’est ce qui
arrivera sans doute pour le jardin Bizot : Un spéculateur s’en rendra
acquéreur et y fera construire des villas qui trouveront facilement preneurs. Dans son inexpérience des affaires, le Conseil Municipal de Blida
s’engage dans une mauvaise voie. Vouloir empêcher la vente est ridicule.  La seule solution qui convienne est de
tâcher d’obtenir pour la ville la cession de Jardin, dans les meilleures
conditions. Que dit le Génie ? « J’ai besoin d’argent, pour les
casernements de l’Extrême Sud ; les entrepreneurs ne font cadeau de rien,
pourquoi voulez-vous que j’offre gracieusement à la ville de Blida, qui eut
toujours de l’argent en caisse, ce terrain dont j’estime à trois francs la
valeur du mètre carré. Sa superficie étant de 12900 Mètres, c’est donc 38700
francs qu’il faut me verser. Et voyez si je suis arrangeant. Je consens, à ce
prix, à ne pas faire d’enchères publiques. Que la ville me compte cette somme,
et je lui fais une vente directe. » Que répond à cela la Municipalité, qui au départ du gaspilleur
Mauguin, il y a cinq mois à peine, avait encore 61000 francs en caisse !
Elle répond : « Je n’ai pas le sou ». Engloutir 61000 francs en cinq mois. Quel appétit ! Le Génie
ne veut pas y croire : il estime que cette dilapidation s’est commise à
son préjudice ; il veut de l’argent, se souciant fort peu s’il en restera
pour faire des rentes à M.Legoff (4800 FR) et à son entonneur, à la société
hippique (1000fr), aux Amis…………………………..  quelques 
                lignes complètement illisibles ……………………….le conseil Municipal ferait beaucoup mieux de demander
d’ores  et déjà à M. le Préfet,
l’autorisation de pouvoir prendre part aux enchères, le jour de l’adjudication,
sans cela la ville perdra le dernier moyen en sa possession de sauver de la
hache les arbres magnifiques du jardin Bizot. ****************************************************************************************************************** Mais 
                toujours est-il que nous avons connu le Jardin Bizot. Comment 
                fut-il sauvé?? Nous 
                tâcherons de trouver prochainement la suite de ce feuilleton 
                dans la collection du TELL  ****************************************************************************************************************** 
      Le 30 
                juin 1939, le conseil municipal donne à Mr Bottela l'autorisation 
                d'organiser un service de promenade d'enfants montés sur des 
                ânes au jardin BIZOT  et en fixe le tarif à 1 fr la place.  Petits 
            chevaux au jardin Bizot   |