| et si on parlait des colos
de Chréa ?
 Depuis la place de Chréa, on prenait la seule "route" qui partait 
à droite.
 Au Chameau, il y en avait une , je crois que c'était celle de Boufarik.
 Tout  au fond, en cul de sac, il y avait celle de Blida.
 Un réfectoire,  des sanitaires en dur, et des grandes guitounes
à deux ou trois mats, avec lits de camp.
 Une infirmerie, pour soigner les piqures de scorpions, qui se baladaient 
au-dessus des têtes, sur la toile, pendant les siestes, ou dans les
lits.
 Devant chaque tente, un parterre de fleurs ou un totem..
 Les veillées le soir, les feux de camp, les jeux, les premières 
amourettes,..
 les douches, chaudes, un luxe !
 Les promenades, et les raids pour lesquels, seuls les "forts" étaient 
admis a participer.
 Vous souvenez-vous de cette pierre friable, dans laquelle on sculptait toutes 
sortes de choses ?
 Qu'il doit y en avoir des arbres sur lesquels on a gravé, entrelacées 
nos initiales et celles de notre élue du moment.
 Amours éphémères et platoniques..!
 
 
 Joël    Souday
 
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